Emporte, joli papillon, ses 67 bougies à mon chêne sur son étoile.
J’aurais tellement aimé te voir vieillir…
Dans ces quelques rides de plus encerclant tes yeux,
toujours trouver cette belle force tranquille qui m’aidait à grandir,
et soutenait mes décisions, de mes jeux à mes choix plus sérieux,
avec parfois cette petite pointe de complice malice dans ton sourire.
Sans une part de mon ancre, parfois je tangue mais jamais ne chavire.
Quand certains jours, un peu trop lourd est mon cœur,
dans mes petits remèdes, je trouve nos rires et ces moments de bonheur.
Alors, doutes et peurs, combattues et vaincues, se retirent,
face à une grande envie de penser et de rêver pour l'avenir !
Si un jour, le destin a décidé de te faire partir,
souvent est évoquée ta discrète et puissante présence,
qui, au-delà des années et contre le temps fait de la résistance !
Car bien vivant tu restes dans les souvenirs,
et à travers eux, Elio et Jules font aujourd’hui ta connaissance…
(A ton caramel mou et à tous ceux qui t'aiment,
tu manques si fort papa...)